INTRODUCTION À LA VIOLENCE

Marie Brassard, Introduction à la violence, photo: Marlène Gélineau Payette

Marie Brassard, Introduction à la violence, photo: Marlène Gélineau Payette

 

En compagnie des artistes Alexander MacSween, Antonin Sorel, Sabrina Ratté et Mikko Hynninen, Marie Brassard propose une nouvelle œuvre solo, début d’un cycle, réflexion sur la perception du temps et l’apprentissage de la brutalité. Mélange d’arts visuels et sonores, de réalisme de cinéma et de théâtre expressionniste, Introduction à la violence est le premier segment d’une œuvre hybride pour adultes, inspirée par la remarque d’une enfant. 

Dans le faisceau d’une lampe de poche qui perce la nuit, un livre d’estampes s’ouvre sur un paysage, Léone, deux ans et demi, montre du doigt un point clair à peine perceptible dans le ciel bleu du dessin. Regarde, dit-elle, on dirait une petite fleur japonaise qui n’est pas encore née. Dans l’antichambre qu’elle imagine, cette fleur a une conscience et elle espère le moment de son incarnation. Ce point dans le ciel est une fenêtre, par laquelle on voit le monde que la page du livre dissimule. C’est dans cet espace nébuleux que des voix se mélangent pour raconter l’histoire rêvée d’un assassin à une enfant qui ne veut pas dormir.    

« Marie Brassard est de la tribu des surréalistes; ses songes sont sa toile et on a hâte d’en être victimes. » - Le Temps, Genève

 Le spectacle a été présenté à quatre reprises à l’Usine C, au printemps 2019. Il se veut une introduction à un spectacle à venir, qui sera créé au printemps 2020.

Ce que la presse a dit: “Reprenant pour notre plus grand plaisir le fil de sa démarche solo, Marie Brassard dévoile en ce moment à l’Usine C le premier segment d’un nouveau cycle : Introduction à la violence. Avec cet objet singulier, d’un onirisme débordant, à même de susciter l’enchantement aussi bien que l’angoisse, le réconfort aussi certainement que le vertige, la directrice de la compagnie Infrarouge nous accorde un privilège, celui d’entrer dans une oeuvre en cours d’élaboration (…) Soyons honnêtes : rares sont les artistes avec qui on oserait s’engager dans une pareille traversée.Marie Brassard a le don de nous entraîner sur des sentiers non balisés, si sombres et brumeux que tout y semble possible.” Le Devoir, Montreal

“Pas de tonnerre d’applaudissements quand le rideau tombe; la spectatrice et les spectateurs sont encore abasourdis. C’est qu’avec Introduction à la violence, Marie Brassard propose une oeuvre d’une grande beauté visuelle et d’une cohérence formelle impressionnante — comme à son habitude —, mais aussi cauchemardesque et émotivement exigeante. (…) Cette pièce unique est portée par la performance maîtrisée de Brassard, qui évoque par moments un automate désarticulé dans sa gestuelle. Elle constitue le premier mouvement d’un diptyque annoncé dont on attend déjà la suite avec joie, même si, dans le contexte, le mot apparaît incongru.” Revue Jeu, Montreal